• C'était obligé que j'en parle, là maintenant, tout de suite. Pas dans 3 jours mais maintenant. Je ne peux plus cacher ma passion pour Samurai Champloo, celle que j'ai pour Jin, pour ce personnage qui me semble déjà si attachant après seulement 8 épisodes de l'anim'. Parfois, vous lisez ou regardez une fiction dans le but de vous échappez du monde réel, et les effets engendrés dépassent largement les espérances... Et me voilà complètement plongée dans ce monde parallèle, celui de l'ancien Japon des samouraïs, en quête d'un mystérieux homme qui sent le tournesol, accompagnée de ces 3 icônes charismatiques de la jeunesse, de la force, de la fougue: Fuu, Jin et Mugen. Autant de les trouver énervants par moment, audacieux souvent, sans-gênes et entêtés en permanence, autant de leur prêter tous les plus sombres défauts, je reconnais qu'ils sont quelquefois la caricature d’une partie de nous-même. L'auteur semble faire l’apologie de l’héroïsme, là ou tout semble possible, là ou il n'y a pas de limites, là ou la volonté est reine et ou les 3 personnages se sortent toujours des pires situations grâce à leur complémentarité, grâce à leurs propres qualités. Avec ce manga, on apprend aussi que tous ont besoin des autres, que l'on soit le plus fort, le plus agile ou le plus entêté, tout le monde a besoin d'être entouré et ne peut vivre dans sa bulle très longtemps. Malgré leur terrible passé, malgré leurs caractères bien trempés, malgré la solitude qui les anime et l'impression qu'ils ne doivent rien a personne, Jin, Mugen et Fuu sont attirés les uns vers les autres, au fil des épisodes. A chaque petit moment de complicité, rares pourtant, on devine que même les plus grands champions, sont pris dans la spirale de l'amitié...c'est sur cet axe de lecture que j'ai entrepris de regarder tous les épisodes de l’anim’. Il m'en reste encore à découvrir, et ça me rend très enthousiaste. J'espère que je pourrai confirmer ma thèse de l'affection entre les personnages, mais je ne me fais aucun doute là dessus.
    A lire. A regarder.


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  • Titre: Gravitation
    Auteur: Maki Murakami
    Parution: 4 tomes parus en France. 13 episodes de l'anim' ( VOST )
    Genre: Yaoi
    Resumé:
    Gravitation, c'est l'histoire d'un jeune garçon, Shuichi Shindô, qui rêve de devenir musicien... Avec son meilleur ami, Hiro, il monte un groupe de rock, Bad Luck,(autant pour moi, c'est de la techno!XD) et le succes rencontré va lui permettre de cotoyer les grands de la profession mais de s'attirer aussi la jalousie de certains autres...En parallèle, Shuichi rencontre un mystérieux ecrivain, Eiri Yuki, dont il va secrètement tomber amoureux...Il decouvre alors de nouveaux sentiments avec cet homme si froid, si distant, si different. Mais le poid des tabous ne sera-t-il pas un frein à leur relation?
    Mon avis:
    Le manga est assez riche, il se compose de plusieurs histoires organisées autour de la relation Yuki-Shuishi et autour du groupe Bad Luck. Les personnages connaissent tous des passages à vide, parfois des tragédies qui entretiennent le realisme de l'oeuvre: l'auteur sait traiter les sujets difficiles, avec une legereté dont les lecteurs ont parfois besoin. On peut cependant reprocher aux personnages d'être franchement peu profonds, voir complétement inconsistants. Mais le tout tient bien la route puisque les sujets abordés traitent de questions que nous nous posons tous (sexualité, rêves, amitié...) et le fait avec clairvoyance, au risque de tomber par moment dans la caricature...Sur un fond de musique et d'amour interdit, il m'a permis de passer quelques vrais bons moments...
    Mémo:
    Mon 1er manga: valeur sentimentale! (Alors, à vous de distinguer ce qu'il y a de moins subjectif! ) 
    Je le conseille vivement aux lecteurs non-initiés parce que grâce à ce petit bouquin , j'ai appris que l'on pouvait ne pas s'ennuyer en lisant...


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  • Titre: Nana
    Auteur: Ai Yazawa
    Parution: 12 en France, 14 au Japon (série en cours)
    Genre: Shojo ( qui signifie " jeune fille" : histoire que l'on dit romantique voire fleur bleue, souvent ecrite par des femmes et destinée à être lu par un public feminin.)
    Resumé:
    Histoires croisées de deux jeunes filles qui ont la particularité de porter le même prenom: Nana.
    Nana Komatsu est une jeune etudiante en art, un peu frivole, un peu indecise et assez 'enfant gatée'...Tout l'oppose à celle qui deviendra  sa colocataire et sa meilleure amie, Nana Osaki, une musicienne talentueuse, excentrique mais plutôt mystérieuse...Chacune pour une histoire de coeur, decident de partir vivre à Tokyo...De leur rencontre naitra une amitié que personne n'aurait jamais pu soupçonner...Peripéties d'une vie à deux, à Tokyo...Là ou se mêle amour, musique et amitié...
    Mon avis:
    Le trait est un peu caricatural et l'histoire pas toujours facile à suivre, je dirais même un peu brouillon...Mais l'ensemble reste super frais, super enjoué...Et les personnages demeurent tout de même, des figures emblématiques si attachantes! En plus, l'idée de la croisée des chemins, entre deux filles que tout oppose est une idée que je trouve plutôt originale et qui permet aux lectrices de s'identifier à, au moins, un des personnages.
    Il faut l'avouer, il y a pas mal d'histoires de coeur, beaucoup de passages mielleux qui ne m'auraient pas plûs habituellement! Seulement, on excuse tout à Yazawa, tellement l'histoire est drole, touchante avec ce fond de realisme un peu sombre! J'aime bien le dessin aussi! J'ai envie de faire l'éloge de Nana Oosaki et de l'aspect musical du manga, du groupe Blast, de Ren...mais je vais m'arrêter là, je pense :D
    Pour le moment, je précise n'avoir lu que 4 tomes sur la totalité de la collection.
    Mémo:
    Je viens d'apprendre que Nana allait être adapté en film au Japon! Hallucinant!...J'ai vu les acteurs et je trouve que ça casse vraiment l'image des personnages. Comment dire?!... Ils ne ressemblent pas du tout à ce que j'imaginais! Ca dénaturalise trop l'oeuvre d'origine, je dis cela, en ayant juste vu le casting.Après, il y a peut-être quelque chose à creuser...


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  • Titre: Last client
    Auteur: Kazusa Takashima
    Parution:7 chapitres parus sur internet, pas de projet de publication papier je crois...(???)
    Genre:
    Yaoi (Racontant, entre autre, une histoire sentimentale homosexuelle entre deux hommes...par opposition au Yuri (entre deux femmes))
    Resumé:
    Dans la rue, un homme voit un jeune garçon se faire malmener sous ses yeux, par une bande de sombres gars et decide d'intervenir...Le voilà plonger dans une sinistre histoire de prostitution qui fera naitre plus que de l'amitié entre ces deux heros, Chris et Aya: à mi-chemin entre bienveillance et attirance...
    Mon avis:
    Je trouve que ce manga illustre bien le precepte de "tous unis dans l'adversité"...Les personnages sont attachants du fait de leurs lourds passés et du caractère qu'ils ont reussi à se forger. Chris represente l'homme fort et secret, Aya, le jeune instable qu'il faut protéger! Ok, ça sonne un peu vieux cliché mais le scenario et les personnages restent si originaux qu'ils nous font vite oublier que le Yaoi se reduit souvent au sexe et à la niaiserie des histoires d'amour basiques...Preparer les mouchoirs, l'histoire est difficile à lire !
    Ames puritaines s'abstenir, aussi, car ce manga reste avant tout, un Yaoi et traite donc, d'un sujet encore tabou dans notre société, et cela de manière assez directe!
    Mais c'est une oeuvre, qu'il faut avoir dans sa bibliothèque, tellement elle parait spécial pour le genre : il y a plus de deux lignes de textes et le scenario est rudement bien mené! Youpi!
    Seul inconvenient, non des moindres, on reste un peu sur sa faim car il existe seulement 7 chapitres, et il n'y a donc pas de fin! L'histoire s'arrête de façon brutale, en pleine ascension...Quelle frustration! Cela dit, je ne sais pas ce qu'il en est au Japon, je suppose que le projet n'a jamais abouti comme pour bon nombre de mangas!


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  • Le manga est ce petit bouquin japonnais, cousin etrange de la BD occidentale, se lisant à l'envers du sens de lecture traditionnel, et mettant en scene des personnages récurents (La lyceene fleur bleue par exemple...), sur des scenarios qui pourtant demeurent assez surprenants...
    Mais on ne peut pas prendre le manga dans sa globalité et il importe de dégager des genres...que je ne connais evidemment pas assez...Mais je peux vous dire, qu'il existe des mangas pour tous les ages de la vie, pour les filles comme pour les garçons (shojo-shonen)...Le manga aborde des themes très variés, mais il faut mettre en avant la façon qu'ont les mangakas d'aborder des sujets, qui en Europe apparaissent comme plus ou moins tabous...
    Bien evidemment les oeuvres publiés sur support papier sont, en général, les plus 'soft' du marché mais il faut savoir que l'industrie du manga est sous jacente et sa diffusion se fait avant toute chose via le média internet. Grâce à des sites de telechargements, chacun peut constituer sa propre bibliothèque, comme nous le faisons déjà pour la musique. Des collectifs amateurs et benevoles se font un plaisir de traduire les oeuvres du japonnais à l'anglais. E
    videmment, aucun contrôle n'est possible et on voit des mangas 'porno' apparaitre abordant des sujet qui sont susceptibles d'effleurer les sensibilités les plus affutées...Mais peut-on reprocher cette non censure apparente?...Mon avis est qu'il ne faut surtout pas brider la diffusion du manga parce qu'il offre une vision claire de la sexualité, et de la violence et il peut permetre de contenir les pulsions de certains individus comme cela à pu etre avancé...
    Les sujets les plus choquants sont abordés sans detour mais cela importe-t-il vraiment dans cette société oû n'importe quel européen peut avoir accès à la television qui presente des scenes toutes aussi choquantes ?...Finalement, tout çà n'est-il pas une question de fossé culturel?...Y-a-t-il plus de meurtres, de viols, au Japon qu'en Europe? Non, bien entendu, çà n'est pas quantifiable ainsi..Je trouve, malgré tout, que le manga à bon dos, et il ne faut pas oublié qu'il est avant tout là pour distraire ses lecteurs...Les instruire sur la dureté du monde n'est-il pas un atout que l'on ne saurait trouver dans la BD occidentale?...Sinon, est-ce vraiment un danger?...Je doute sur ce point...Et je soutiens que le manga est d'une richesse incroyable, et la chance de disposer à domicile, d'un apercu de la culture japonnaise...
     

    pix: Yuki et Shuîchi...dans Gravitation


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